: Il y a une passion si dévorante qu'elle ne peut se décrire. Elle mange qui la contemple. RELATIONS : A SAVOIR :
Sujet: Contexte. Mar 21 Avr - 18:49
Sofia- Human - 19 ans
Après la vague de chaleur, le souffle glacial. Au fond, je savais pertinemment que quelque chose n'allait pas. Mais, qui peut prêter attention à de tel pressentiment ? J'ai été sourde, muette et aveugle. Aujourd'hui, j'en paye le prix.
Chaude après-midi. Du moins c'est l'adjectif qu'on emploie quand la température avoisine les 5°C par ici. Mes joues brûlent et emprunte la couleur de la chair tendre des pommes. J'inspire assez longtemps pour en avoir des vertiges puis, expire une longue trainée de fumée blanche et voluptueuse. Mes poils s'hérissent sous ma veste. La sonnerie. Il est temps de rentrer pour un énième cours de français. Bouger demande un véritable effort. Je le savais: je n'aurais pas du m'asseoir et rester immobile. Endolorie jusqu'aux orteils, je descends les marches menant à l'entrée du bâtiment. Je ne parvins jamais jusqu'à lui. La terre tremble, agrandit les regards. La secousse cesse mais pas l'inquiétude. On fixe le sol comme si la réponse à nos questions y étaient gravée. Rien. Quelques bouches se fendent. Ce n'est rien, murmurent-elles pour se rassurer. Et, quand la terre gronde de nouveau, craque sous nos pieds et nous plongent dans des gouffres, naissent alors les hurlements. Je titube, tombe à plusieurs reprises. Où s'abriter quand le monde s'écroule ? Plus aucun lieu n'est sûr. J'ai chaud. Terriblement chaud. Le sommet de mon crâne menace de s'enflammer. Des mentons se lèvent. Les rayons incandescents du soleil nous accablent, nous obligent à courber l'échine, à retirer le moindre vêtement. Je peux déjà compter les rescapés sur les doigts ma main. Au loin, de la fumée attire mon attention. Les tremblements de terre ont enfin cessé. Partagé entre la curiosité et l'horreur, je m'en vais voir de quoi il retourne pour découvrir avec émerveillement et répulsion, l'évaporation d'un lac.
Nous sommes sept à marcher sous ce soleil de plomb. Deux jours. Pas une goutte d'eau. Partout autour de nous: un désert troué. Ma peau est en feu. Mes yeux sont gonflés, ma vision troublée. A plusieurs reprises, je m'effondre. Alors, quand le ciel se fend, je ne vois ni n'entend. Les premières gouttes de pluie m'arrachent une grimace une douleur. C'est froid. C'est délicieux. Le bonheur sur mon visage frôle l'indécence. Je tire la langue pour tenter de tarir ma soif. En vain. « Une voiture ! » Sa voix, tout comme la mienne, est brisée mais elle dit vrai. Moi aussi j'aperçois le contour étincelant d'un véhicule avançant vers nous. Les plus forts d'entre nous, agitent les bras et hurlent leur désespoir. Sauvés ? Loin de là.
La jeep nous a ramené il y a quelques jours dans un étrange endroit: le Globe. Abrité sous un toit de verre, les bâtiments semblent neufs et équipés pour la situation. Le gouvernement est à la tête des opérations. Leur section a été baptisé: Obéron. Ils distribuent les informations au compte goutte. On nous loge, nous nourri et nous assure une bouteille d'eau chaque jour. Ce qu'il me manque ? La vérité peut être.
Dernière édition par Ezekiel C. Field le Mer 22 Avr - 18:35, édité 1 fois
: Il y a une passion si dévorante qu'elle ne peut se décrire. Elle mange qui la contemple. RELATIONS : A SAVOIR :
Sujet: Re: Contexte. Mer 22 Avr - 15:11
Vénérable- Polaroïd- 6 ans
Lumière. Beaucoup trop de lumière. Elle m'éblouit, m'oblige à mettre une main en guise de visière. Et, qu'est-ce donc que cette sensation sur ma peau ? Serait-ce... de la chaleur ? Impossible. L'heure du réveil serait donc venue. Curieux, je soulève mes paupières et dévoilent mes yeux cerclés de vert. Les racines qui m'entravent sont si rêches et froides en comparaison à ce cercle brûlant au dessus de ma tête. Mon cocon est brisé. Nu, je m'en dégage et goûte pour la première fois à la vie. Oui, le temps est venu. « Il y a quelqu'un là-bas ! » Hurle quelqu'un au loin. Il pointe un doigt vers moi. Son visage s'éclipse peu à peu quand je constate l'immense édifice de verre derrière lui. Leur odeur ne me trompe pas: il n'est pas des miens. Je comprends néanmoins l'importance de lui laisser croire le contraire.
: Il y a une passion si dévorante qu'elle ne peut se décrire. Elle mange qui la contemple. RELATIONS : A SAVOIR :
Sujet: Re: Contexte. Mer 22 Avr - 23:31
NOTES:
Polaroid:
Ils sont nés dans le tronc des arbres. La nature est leur mère. Il la vénère. Au premier abord, ils se révèlent farouches mais incroyablement intelligents. Anatomiquement, ils sont en tout point semblable aux humains. Ils présentent deux atouts et non des moindres. Ils sont hermaphrodites. En somme, ils sont les deux sexes à la fois. Un jour ils sont hommes, un autre, ils sont femmes. Vous l'aurez compris, les Polaroid changent d'apparence. Néanmoins, chacun a un caractère (mâle ou femelle) prédominant. Leur peau est et reste froide. Enfin, leurs mains sont capable de créer de l'eau. Pour avoir l'âge d'un Polaroid il faut le multiplier par trois. Ex: Un Polaroid de 6 ans aura l'apparence d'un humain de 18 ans.
/!\ Rappelons que les humains ne sont pas au courant de l'existence des Polaroid.
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Contexte.
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